Être traducteur indépendant en cinq leçons

Leçon 1 : Être traducteur indépendant ne veut pas dire être un « dictionnaire ambulant ».

« Un traducteur, c’est un humain qui travaille avec des dictionnaires, alors que l’inverse n’est pas vrai. » Ne tombez pas dans les clichés du traducteur qui a pour livre de chevet un Larousse !

Leçon 2 : Être traducteur indépendant, ce n’est pas juste être bon en langues.

Nous ne pouvons pas réduire le rôle d’un traducteur à la « simple » maitrise d’une langue. Parler une langue implique aussi de comprendre la culture et l’histoire qui l’entourent. Le traducteur doit recréer le contexte et l’ambiance du texte d’origine, tout en s’assurant que le public visé y sera sensible. En cela, il traduit en fait des idées plutôt que des mots.

Leçon 3 : Être traducteur indépendant ne veut pas dire être terrorisé par Google Traduction.

Un traducteur ne vit pas dans la peur constante des nouvelles avancées technologique. Il les intègre plutôt dans son travail quotidien.

Leçon 4 : Être traducteur indépendant ne signifie pas être interprète.

Un traducteur travaille avec des supports écrits, un interprète avec des supports oraux. « Ce ne sont pas les mêmes parties du cerveau qui sont sollicitées, les techniques sont différentes. »

Leçon 5 : Être traducteur ne veut pas dire travailler dans n’importe quel sens.

Un traducteur travaille toujours exclusivement vers sa langue maternelle. Cette dernière n’a aucun secret pour lui, ce qui lui permet d’assurer un bien meilleur résultat que si le travail avait été effectué par un non-natif.

Extrait de l’article ‘Les traducteurs sont des chatons’, de Bérengère Viennot, publié par Slate.fr. https://www.slate.fr/story/84701/traducteur

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2 × cinq =