La recherche et création de noms de marques a vocation internationale, donc mondiale. En fait, il faut réussir à imaginer des noms qui vont être prononcés, sans grande difficulté, en tout cas sans difficulté majeure à l’international dans plusieurs langues et en même temps ne pas avoir de contre-évocation.
La contre-évocation c’est quand on prononce un son, cela signifie autre chose que ce que l’on voulait dire à l’origine. Ce n’est nécessairement péjoratif, mais ce n’est pas tout à fait là où on voulait aller. Entre les langues européennes, le japonais, le chinois, le russe, phonétiquement on peut produire des sons qui veulent dire complètement autre chose dans d’autres langues.
Nous travaillons en fait avec des sociétés spécialisées en contrôle linguistique international. Donc, ils vont pouvoir interroger à l’autre bout du monde, dans chacun des pays concernés par la commercialisation, des traducteurs professionnels de langue maternelle et installés, c’est très important, dans le pays et qui vont pouvoir nous dire s’il y a une difficulté de prononciation ou d’évocation. Du côté de la créativité, les outils créatifs, on va pouvoir travailler avec des créatifs qui sont installés également dans d’autres pays. Donc, ils sont bilingues, trilingues, quadrilingues. C’est beaucoup plus riche en créativité plutôt que de se limiter aux personnes qui sont ici.
Sans internet, on ne pourrait pas en fait. Au début on travaillait par téléphone, par exemple, mais ce n’était pas tout à fait la même chose parce qu’au téléphone, il y avait des entretiens, alors que là il y a une continuité en fait, on peut mieux gérer quand même l’interrogation. Donc, ça on ne pouvait pas toujours le faire justement autrefois, quand il n’y avait pas Internet aussi développé qu’aujourd’hui.