Jusque-là, lorsqu’on devait enregistrer même un comédien parisien, on prenait le train, on allait à Paris une journée avec l’agence de com. On était deux au minimum à perdre une journée de travail pour pouvoir enregistrer Benoit Allemane ou Patrick Poivey ou Richard Darbois dans un studio à Paris. Puis, est arrivée ensuite, la révolution de l’enregistrement à distance, c’est-à-dire que la technologie permet à partir de ce moment-là, d’enregistrer un comédien voice talent, qui n’est pas physiquement dans votre studio.
Ça change tout, ça va permettre aussi tout à coup d’aller enregistrer un japonais au Japon, un italien en Italie, un néerlandais à Amsterdam et c’est bien nous qui l’enregistrons depuis ici en direct, en appuyant sur play record sur nos machines à nous. Ça nous a ouvert au monde en fait. Ça nous a permis de rencontrer des studios du monde entier et ça a été probablement la chose la plus enrichissante que moi j’ai fait, c’est que j’ai pris l’habitude d’aller voir dans tous les pays, tous mes correspondants. On a appris vachement de choses que les autres savaient faire et que nous en France, on ne savait pas faire.