Le bilinguisme peut-il prévenir la démence ?
Vous avez peut-être déjà entendu la théorie qui veut que l’apprentissage d’une autre langue réduise le risque de développer la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence en vieillissant. Alors, cette théorie est-elle fondée ? Oui et non. Si le bilinguisme ne permet peut-être pas d’éviter la détérioration des fonctions cognitives, il peut la retarder de quelques années.
Perte des facultés cognitives
Certains chercheurs estiment néanmoins que l’apprentissage d’une langue étrangère pourrait retarder l’apparition de la démence.
La démence est une perte des facultés cognitives. La maladie d’Alzheimer est l’une des formes de démence les plus courantes. Contrairement à ce que l’on peut penser, la démence n’est pas une fatalité due à l’âge, même si les personnes âgées peuvent montrer des signes d’étourderie ou de confusion. Par exemple, il n’est pas rare qu’une personne oublie où elle a garé sa voiture en sortant du centre commercial. En revanche, le fait d’oublier comment rentrer chez soi en sortant du centre commercial peut être un signe annonciateur de démence.
À l’heure actuelle, aucun test ne permet de savoir qui souffrira de démence ou non. Les causes de la démence et de la maladie d’Alzheimer « restent floues et, par conséquent, il n’y a pas de gestes que les gens peuvent adopter pour être sûrs de les éviter. Certains chercheurs estiment néanmoins que l’apprentissage d’une langue étrangère pourrait retarder l’apparition de la démence » (Roberts et Kreuz, 2019).
Les bienfaits du bilinguisme
D’après une étude publiée dans Neurology et portant sur « 648 personnes atteintes de démence, dont 391 bilingues », les « patients bilingues ont développé une forme de démence 4,5 années plus tard que les patients monolingues ». Personne ne sait pourquoi, mais Alzheimers.net explique que « parler deux langues nécessite une certaine forme d’entraînement cérébral et alterner deux langues requiert un certain type d’attention. C’est cette partie du cerveau, si elle est sollicitée, qui pourrait retarder certains types de démence. »
Que faire pour retarder l’apparition de la démence ?
Même si l’apprentissage d’une langue étrangère à n’importe quel âge est une expérience enrichissante, Roberts et Kreuz affirment que « la meilleure preuve des bienfaits de l’apprentissage d’une langue étrangère sur les facultés cognitives provient des recherches réalisées sur des personnes déjà bilingues ». Les recherches sont actuellement insuffisantes pour savoir si l’apprentissage d’une langue étrangère à un âge plus avancé permet de retarder la détérioration des facultés cognitives due à la démence.
Les personnes monolingues peuvent néanmoins prendre des mesures pour retarder, elles aussi, l’apparition de la démence. Selon Mayo Clinic, « pratiquer diverses activités, en particulier celles qui favorisent la stimulation mentale et sociale, peut permettre aux personnes à risque de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer ou de la démence, ou de retarder leur apparition ».
Une meilleure traduction pour de meilleurs résultats
Même si nous ne savons pas encore avec certitude si l’apprentissage d’une langue étrangère à un âge plus avancé permet de retarder l’apparition de la démence et des autres problèmes cognitifs, nous savons que la connaissance d’une autre langue peut jouer un rôle capital en affaires.
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