Mythes et réalités sur les langues des signes

Avez-vous déjà vu un événement télévisé important avec une personne debout près de l’orateur, interprétant tout ce qu’il dit en langue des signes ? Comme dans toute situation d’interprétation, le niveau (ou le manque) de compétence de l’interprète peut avoir une incidence considérable sur la compréhension et la clarté du message.

Un exemple célèbre est survenu en 2017, lorsqu’un interprète amateur a été invité à la dernière minute à signer au cours d’une conférence de presse avant que l’ouragan Irma ne s’apprête à frapper la Floride. Le New York Post a rapporté que l’homme « s’est écarté de sa mission quand il a commencé à signer des mots comme ‘‘pizza’’, ‘‘ours’’ et ‘‘monstre’’, qui n’avaient rien à voir avec la conférence de presse. » L’homme n’était tout simplement pas qualifié pour effectuer le travail qui lui avait été demandé.

Mythes et réalités sur les langues des signes

Voici quatre mythes et réalités sur les langues des signes.

Mythe : La langue des signes n’est pas une « vraie » langue.

Réalité : Les langues des signes, comme la langue des signes française, sont aussi complexes et élaborées qu’une langue parlée. « Tout comme le français parlé, la langue des signes française (LSF) est une langue naturelle possédant ses propres structures grammaticales, idiomes, références culturelles, jeux de mots et expressions figuratives » (Springbrook)

Mythe : Il existe une langue des signes universelle.

Réalité : C’est faux. Il y a une raison pour laquelle on l’appelle la langue des signes française. « Les langues des signes sont comme toutes les autres langues dans le sens où elles diffèrent selon le pays et même certaines régions », selon Odyssey. La plupart des pays ont leur propre ensemble unique de signes basés sur les langues qui y sont parlées.

Mythe : Les personnes malentendantes peuvent lire sur les lèvres.

Réalité : Ce n’est pas toujours le cas. Certaines personnes le peuvent et d’autres pas. Il peut être difficile pour n’importe qui de lire sur les lèvres, handicap ou pas. Selon le Huff Post, « les études montrent que seulement 30 à 45 % de la langue anglaise peut être comprise par la simple lecture labiale. »

Mythe : Écrire des mots est un moyen de communication efficace.

Réalité : La langue des signes française et le français sont des langues différentes. La LSF n’a pas de forme écrite, c’est-à-dire qu’elle ne suit pas nécessairement les mêmes règles de grammaire, de syntaxe (dont le positionnement du sujet, du verbe et du complément) et les autres éléments à l’écrit de la langue française. Les personnes qui connaissent bien la LSF peuvent avoir du mal à la traduire.

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