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ITC Traductions : les enjeux d’un tournage

La vidéo est aujourd’hui un outil de communication très fortement ancré dans nos habitudes d’internautes. Depuis la création de YouTube (11 ans déjà), ce média s’est très largement déployé sur le web, qui se cantonnait auparavant, faute de connexions suffisamment rapides, au texte et aux images fixes. Pour les entreprises, la communication sous forme de vidéos prenait alors deux routes bien différentes :

– La publicité, qui impliquait de diffuser le film à la télévision ou au cinéma.

– La communication interne, qui se déployait sous forme de supports physiques (VHS ou DVD selon l’époque) ou dans le cadre d’événements spécifiques (diffusion lors de réunions, par exemple).

Il va sans dire que la première route était de loin la plus coûteuse. Outre les exigences techniques, les coûts de diffusion étaient autrement plus élevés. La publicité filmée a donc été pendant très longtemps réservée aux grandes marques, la plupart des entreprises plus modestes n’ayant pas les budgets de communication adaptés.

L’arrivée de YouTube et la démocratisation de la vidéo sur Internet a radicalement changé la donne. Diffuser un film est aujourd’hui gratuit, ce qui a amené toute une nouvelle génération de créateurs de contenus à définir de nouveaux codes, des nouveaux standards, plus libres et variés, car non limités par les contraintes de la télévision et les coûts qui y sont associés. Cette situation a donc ouvert la porte de la communication externe aux entreprises de taille modeste.

Le problème, c’est que l’habitude du film institutionnel (le film de communication interne dont on parlait plus haut) a laissé des traces marquantes dans la façon de concevoir les vidéos d’entreprises. Là où une publicité se doit de marquer les esprits par son originalité, le film d’entreprise est souvent fait avec un œil austère et est esclave d’une sur-codification le rendant rapidement ennuyeux au possible.

Internet offre aujourd’hui à toute entreprise une opportunité unique : communiquer sans contrainte. Le seul impératif pour réussir : savoir être original. C’est le choix qu’a fait ITC Traductions.

ITC : La mini-série

 

L’envie de communiquer sous forme de vidéo est présente depuis longtemps chez ITC, mais la volonté de communiquer par le biais de la fiction est une approche résolument nouvelle pour l’entreprise. Cette volonté est née de la rencontre avec 2.8 de diaph, une jeune société de production de films de communication spécialisée dans le film web, qui s’est chargée de toute l’écriture et de la conception du film.

Le projet s’est rapidement orienté vers un format assez court, sur quelques épisodes venant rythmer l’année et susciter l’envie d’en voir plus. De nombreuses idées ont été lancées, et une poignée de scénarios ont été écrits avant de tomber d’accord sur ce premier épisode. Un découpage doit alors être établi pour préparer le tournage. On définit alors à l’avance les plans en fonction du lieu de tournage et des intentions de réalisation.

L’une des contraintes principales de la fiction est la nécessité de faire appel à des acteurs professionnels. Demander à ses employés de s’improviser acteurs est suicidaire et crie l’amateurisme, mais est malheureusement encore très répandu dans le monde du film d’entreprise…

Dans le cas du premier épisode de la mini-série ITC, ce sont deux acteurs lyonnais qui ont été retenus : Thierry Rousset et Maxime Jullia.

Le tournage est souvent bien plus long qu’on a tendance à l’imaginer. Ici, il a fallu six heures de tournage pour filmer les 2 minutes 30 du premier épisode. La mise en place caméra et lumière, les répétitions, tout ceci prend beaucoup de temps, et chaque plan est retourné cinq à dix fois afin d’obtenir la prise parfaite.

L’équipe de tournage est bien entendu beaucoup plus réduite qu’une équipe de cinéma, puisque cinq personnes étaient présentes sur le plateau.

Une fois le tournage achevé vient le temps du montage. Cette étape vient assembler les plans filmés pour donner le sentiment d’une scène fluide. Le sens du rythme d’une scène est directement impacté par la qualité du montage, et il est très compliqué de monter une scène mal pensée dès le départ. C’est une étape critique du travail sur le film, qui nécessite beaucoup de minutie.

Enfin, viennent les dernières étapes : l’étalonnage, le mixage et les titrages. L’étalonnage consiste à ajuster les couleurs de chaque plan pour homogénéiser l’ensemble et donner une direction esthétique cohérente. Le mixage quant à lui est le penchant sonore de l’étalonnage. Les titrages viennent finaliser le film, en ajoutant les éléments graphiques non filmés à la vidéo.

Au final, de l’élaboration des premières idées à la finalisation de la vidéo, plus de trois mois se seront écoulés. Le travail pour un film de ce type est évidemment plus conséquent que s’il avait juste été question de filmer des locaux et des personnes en train de travailler ou de sourire à un bureau d’accueil.

Mais au final, même si le film ne parle jamais directement d’ITC Traductions, le message n’en ressort-il pas d’autant plus fort ?

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